C’est un sujet au centre des préoccupations politiques et entrepreneuriales. Point statistique sur le bien-être au travail.
A retenir concernant la notion de bien-être au travail :
7 salariés sur 10 sont satisfaits de leur bien-être au travail.
4 profils de pays se distinguent selon leur appréciation du bien-être au travail
Le développement des compétences est la politique RH qui a le plus grand impact sur le bien-être au travail
67% des français affichent des résultats positifs en terme de bien-être au travail
Qu’est-ce que le bien-être au travail ? Quelle perception en ont les salariés ? Varie-t-il d’un pays à un autre ? Comment le mesurer ? Et comment l’améliorer ? Le sujet prend une importance croissante du fait de la corrélation supposée du bien-être avec l’engagement et in fine, la performance des entreprises.
La 11ème édition du baromètre Edenred-Ipsos, menée auprès de 14 400 salariés pour la première fois en 2016 dans 15 pays à travers le monde (Allemagne,Belgique, Brésil, Chili, Chine, Espagne, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pologne, Royaume-Uni, Turquie), s’est penchée sur la question.
Il ressort que le bien-être au travail est le fruit d’une équation inégale entre le cadre de travail, l’attention portée et l’émotion ressentie. En fonction du positionnement des salariés par rapport à ces trois composantes, quatre profils de pays se dégagent. Tour d’horizon du bien-être au travail aux quatre coins de la planète.
Trois piliers pour mesurer le bien-être au travail
Le cadre de travail : l’équipement, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, une idée précise de ce qui est attendu dans le cadre de ses missions … Un salarié bien dans son travail est notamment un salarié qui se sent bien dans son environnement de proximité
L’attention : la considération de la part de sa hiérarchie, la gestion des compétences… Le bien-être dépend aussi de l’intérêt que le management porte aux salariés.
L’émotion : le plaisir à venir travailler le matin, l’intérêt pour son travail ou son aspect stimulant… Ce que ressent un salarié au quotidien est également à prendre en compte
Il ressort que tous les pays confondus, les salariés sont plus satisfaits sur les items liés au cadre du travail (par exemple, 86% sont satisfaits de la clarté que l’on attends d’eux dans leur travail) quand les scores liés à l’attention et à l’émotion sont plus bas (seuls 61% estiment travailler dans un environnement stimulant)
Quatre « familles » de pays se distinguent
A l’issue d’une analyse statistique permettant de positionner les pays les uns par rapport aux autres et de neutraliser les biais culturels liés à leur façon habituelle de répondre aux enquêtes, 4 profils se distinguent :
Le Japon, la Turquie, la Chine, l’Italie et la Pologne: le bien-être des salariés y est caractérisé par des scores plus élevés sur les items liés au CADRE DE TRAVAIL (leur équipement, la clarté des missions ou encore l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle).
L’Inde, le Mexique, le Brésil et le Chili, qui affichent les scores les plus élevés sur tous les items du bien-être au travail et en particulier les plus positifs sur l’ ÉMOTION (le plaisir à venir travailler le matin, l’intérêt pour son travail ou son aspect stimulant, la confiance dans son avenir professionnel).
L’Espagne, le Royaume-Uni et les États -Unis : les résultats sur les trois piliers du bien-être au travail sont plus équilibrés mais caractérisés néanmoins par un DÉFICIT D’ÉMOTION .
La Belgique, la France et l’Allemagne qui, comme dans le profil précédent, se caractérisent par un meilleur équilibre des trois piliers, avec néanmoins un DÉFICIT D’ATTENTION (considération de la part de leur hiérarchie, gestion des compétences) .
Les Français au travail : Des pessimistes ?
Environnement économique morose, marché de l’emploi en berne… Les Français, bien connus pour leur pessimisme, ne le sont pas moins au travail, et positionnent la France en dessous de la moyenne des pays interrogés. Avec 67% de salariés qui s’estiment satisfaits de leur bien-être au travail, 7 points de moins que son voisin allemand, la France se place en bas du classement, juste avant la Turquie, l’Italie et le Japon.
Pourquoi ?
D’abord, parce qu’à peine plus d’un Français sur deux considère que son entreprise met en place des politiques actives en matière de bien-être au travail.
Ensuite, parce qu’ils estiment principalement qu’ils manquent d’attention et de considération de la part de leur hiérarchie, mais aussi parce qu’ils sont peu confiants quant à leur avenir professionnel au sein de leur entreprise. S’ils sont, pour la plupart des items, alignés avec les autres salariés, ils ne sont par exemple que 55% à considérer que leur hiérarchie se préoccupe de leurs compétences et de leur formation (contre une moyenne de 61%, tous pays confondus).
Peu de confiance en leur propre avenir professionnel, peu de confiance dans l’avenir de leur pays. De manière prévisible, le contexte économique touche en majorité les salariés hexagonaux, qui sont une faible minorité (38%) à avoir confiance dans l’avenir de la France, quand la moyenne des pays interrogés est majoritaire (54%).
Pourtant, ces mêmes salariés, tous secteurs et tous niveaux confondus, sont globalement confiants quand il s’agit de l’avenir de leur entreprise. Leur principale préoccupation se fixe donc sur le niveau de leur salaire (47%) et dans une moindre mesure sur le maintien de leur emploi (33%) ; la majorité des Français (56%) restant insatisfaite de son pouvoir d’achat. Ils attendent d’abord que leur employeur s’implique de façon prioritaire dans l’aide à la santé, l’aide aux transports et la restauration lors de la pause-déjeuner (respectivement 43%, 40% et 36%).
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